Podcast mars 7, 2025

Comment l’automatisation et la flexibilité redéfinissent les normes de la chaîne d’approvisionnement

L’avenir des chaînes d’approvisionnement : Comment l’automatisation et la flexibilité redéfinissent les normes industrielles

L’automatisation devient rapidement une nécessité pour les entreprises qui souhaitent rester compétitives dans un monde de plus en plus axé sur la technologie. Alors que l’intelligence artificielle (IA) vole souvent la vedette dans les discussions sur l’innovation, c’est l’automatisation – en particulier la robotisation des tâches – qui mérite une attention particulière, notamment dans la gestion des opérations et la stratégie d’entreprise. Face aux pressions croissantes liées à l’intensification des opérations et à l’amélioration de l’efficacité, les entreprises doivent s’interroger : devons-nous automatiser ? Et plus important encore, quand devrions-nous commencer le processus ? Cette semaine, Raphaël Leite-Corthésy et David Beaudet se sont réunis pour parler de l’automatisation et de son impact sur l’industrie de la chaîne d’approvisionnement.

Écouter maintenant !

Pourquoi maintenant et pas plus tard ?

Automatiser maintenant.

Comme le dit le proverbe à propos de la plantation d’un arbre – le meilleur moment pour planter un arbre était il y a 20 ans, le deuxième meilleur moment est maintenant – il en va de même pour l’automatisation. Plus tôt vous commencerez, mieux votre organisation sera positionnée pour en récolter les bénéfices à long terme. Au fur et à mesure que les entreprises se développent, des pressions de plus en plus fortes s’exercent sur elles et les poussent à s’orienter vers l’automatisation. Attendre n’est pas une option, car retarder l’adoption de l’automatisation pourrait placer votre entreprise dans une position désavantageuse par rapport à la concurrence.

Commencer l’automatisation ne signifie pas se lancer du jour au lendemain dans la robotisation à grande échelle. Il s’agit d’un processus qui nécessite du temps pour préparer vos opérations avant d’intégrer l’automatisation avec succès. Le chemin de l’automatisation passe par plusieurs étapes essentielles, à commencer par la compréhension des besoins de votre entreprise et la mise en place d’une infrastructure adaptée.

Les forces motrices de l’automatisation

Plusieurs facteurs sont à l’origine du besoin d’automatisation dans le paysage commercial actuel :

  • Pénurie de main-d’œuvre : L’une des raisons les plus pressantes de l’automatisation est la difficulté d’embaucher et de retenir suffisamment de travailleurs pour répondre à la demande croissante. L’automatisation aide les entreprises à faire plus avec moins de ressources.
  • Limitation de l’espace : Au fur et à mesure que les entreprises se développent, elles sont souvent confrontées à des contraintes d’espace. L’automatisation permet aux entreprises de maximiser l’utilisation de leurs installations et de leurs mains-d’œuvre existantes, en traitant un volume plus important sans avoir besoin d’espace ou de personnel supplémentaire.
  • Productivité accrue : De nombreux secteurs d’activité connaissent une stagnation de leur productivité. L’automatisation permet d’éliminer les tâches répétitives à forte intensité de main-d’œuvre, libérant ainsi des ressources pour se concentrer sur des activités à plus forte valeur ajoutée qui stimulent la croissance.

Commencer le voyage de l’automatisation : Préparer le terrain

Avant d’entamer des conversations avec des fournisseurs ou de prendre des décisions hâtives, il est important d’évaluer vos systèmes et votre infrastructure actuels. Votre structure numérique existante peut-elle supporter l’intégration de nouvelles technologies d’automatisation ? Si ce n’est pas le cas, c’est la première chose à faire, car toute mise en œuvre d’une nouvelle technologie nécessite une base solide.

Une fois que vous avez évalué votre infrastructure actuelle, l’étape suivante consiste à consulter des experts qui peuvent vous guider dans le choix des bonnes solutions d’automatisation. Les consultants externes qui ont une vue d’ensemble du marché de l’automatisation peuvent vous aider à naviguer dans la multitude de technologies disponibles et à identifier celles qui correspondent aux besoins spécifiques de votre entreprise. Leur expertise vous aidera à éviter l’écueil courant qui consiste à se précipiter sur une solution qui n’est pas adaptée à vos besoins.

Comprendre vos besoins et choisir la bonne technologie

L’étape suivante consiste à trouver un équilibre entre le niveau d’automatisation qui convient à votre entreprise et la nécessité d’éviter la sur-automatisation. Il n’est pas nécessaire d’automatiser tous les processus : concentrez-vous sur les tâches répétitives à fort volume qui nécessitent une main-d’œuvre importante, comme la préparation des commandes ou le traitement des retours. Un exemple pratique est le système Put-Wall, qui traite plusieurs commandes à la fois et améliore considérablement l’efficacité de l’exécution des commandes à grand volume. Ces systèmes peuvent être relativement peu coûteux et simples à mettre en œuvre, tout en offrant des gains de productivité substantiels.

L’objectif est d’automatiser les tâches qui offrent le meilleur retour sur investissement. En suivant la règle des 80/20, c’est-à-dire en automatisant les tâches qui présentent le plus d’avantages, les entreprises peuvent rationaliser leurs opérations sans se surcharger.

Évaluation des fournisseurs : Nouvelles technologies et systèmes établis

Après avoir identifié les technologies potentielles, le défi suivant consiste à sélectionner les fournisseurs. Ce processus implique souvent de choisir entre des technologies plus récentes, potentiellement plus efficaces, et des systèmes plus anciens et bien établis. Les nouvelles technologies peuvent offrir des gains d’efficacité mais comportent des risques, en particulier si elles n’ont pas été largement testées ou adoptées. D’un autre côté, les systèmes plus anciens sont plus fiables mais peuvent limiter la flexibilité ou l’évolutivité.

Pour atténuer les risques liés à l’adoption de nouvelles technologies, il est essentiel de faire preuve de diligence raisonnable. Visitez les installations existantes, comprenez la capacité de livraison du fournisseur et assurez-vous que la technologie peut s’adapter à vos opérations. Ces recherches vous aideront à prendre vos décisions en toute confiance et vous permettront de ne pas être confronté à des problèmes imprévus.

Évolutivité et flexibilité : Planifier l’avenir

L’évolutivité est un élément clé dans le choix d’un système d’automatisation. De nombreuses entreprises conçoivent leurs solutions d’automatisation en fonction de leurs besoins actuels, mais la croissance future doit également être prise en compte. Les entreprises sous-estiment souvent l’augmentation potentielle des ventes en ligne ou de la demande du marché. Cette erreur d’appréciation peut conduire à une sous-utilisation des actifs ou à des systèmes qui n’évoluent pas en fonction des besoins, ce qui a un impact négatif sur les performances financières.

Il est essentiel d’investir dans des systèmes d’automatisation flexibles et évolutifs dès le départ. Il est souvent plus sage de commencer par une solution plus modeste qui peut être ajustée en fonction de l’augmentation de la demande que de sur-construire pour un volume à court terme. Les systèmes évolutifs permettent aux entreprises de rester agiles et adaptables, ce qui garantit leur succès à long terme.

L’essor de l’orchestration multi-agents

Les progrès des logiciels, en particulier les plateformes d’orchestration multi-agents (MAO), transforment la manière dont les différents systèmes d’automatisation de divers fournisseurs peuvent être intégrés et coordonnés. Ces plates-formes permettent aux entreprises de sélectionner les meilleures solutions auprès de plusieurs fournisseurs sans avoir à adopter une approche « unique ». Le logiciel MAO garantit que les différents systèmes fonctionnent ensemble de manière transparente, offrant une flexibilité dans la sélection de la technologie et réduisant la dépendance à l’égard d’un seul fournisseur.

Cette flexibilité s’étend également aux considérations géographiques. Alors que l’assistance locale était autrefois une priorité, les capacités de service à distance et l’intégration mondiale des logiciels ont fait de la proximité géographique un obstacle de moins en moins important. Les entreprises peuvent désormais travailler avec des fournisseurs du monde entier et accéder à des solutions compétitives tout en maintenant des niveaux de service élevés.

Agir maintenant pour ne pas prendre de retard

La décision d’automatiser ne doit pas être retardée. Lorsque vos concurrents commenceront à investir dans l’automatisation, ils obtiendront des avantages significatifs en termes de rentabilité, de rapidité et de réactivité vis-à-vis des clients. En agissant le plus tôt possible, vous pouvez vous assurer un avantage concurrentiel sur le marché. En outre, les entreprises qui adoptent l’automatisation dès maintenant seront mieux préparées à la croissance future, ce qui facilitera l’extension des opérations en cas de besoin.

Élaborer votre stratégie d’automatisation

Le chemin vers l’automatisation est complexe et nécessite une planification minutieuse. Cependant, en adoptant une approche structurée – tel que l’évaluation de l’infrastructure actuelle, la collaboration avec des experts et la prise en compte de l’évolutivité et de la flexibilité – vous pouvez vous assurer que votre entreprise prend des décisions éclairées qui la préparent à une réussite à long terme.

Avec les bons systèmes et processus en place, l’automatisation offre d’énormes possibilités d’améliorer l’efficacité, de réduire les coûts de main-d’œuvre et d’accroître la satisfaction des clients. Plus tôt vous commencerez, plus tôt vous récolterez les fruits de l’automatisation, ce qui permettra à votre entreprise de prospérer sur un marché de plus en plus exigeant et concurrentiel.

Vous avez des questions sur votre stratégie d’automatisation ?

Faites-le nous savoir en envoyant un courriel à [email protected] ou en nous envoyant un message sur notre page LinkedIn.


Keywords: automatisation, technologie d’entreposage, chaîne d’approvisionnement, promat, travail


 

[00:00:00.000]  

Salut Raphaël. Salut David. 

 

[00:00:01.340]  

Ça va? 

 

[00:00:01.810]  

Ça va bien et toi? Oui, ça va. C’est notre podcast, c’est la fin de la semaine. Exactement. C’est la fin de la semaine. Je ne pense pas que c’est la première fois qu’on fait ça ensemble. Non, on est rendu à quelques-uns. 

 

[00:00:11.750]  

Non, on est rendu à quelques-uns. 

 

[00:00:12.060]  

Oui, il y a quelques temps. Bien. On va sauter dans le vif du sujet. Aujourd’hui, on va parler d’un sujet qui est très présent, je pense, et qui a beaucoup de dirigeants et de gestionnaires des opérations réfléchis et ce n’est pas l’intelligence artificielle. Non, non, non, ce n’est pas l’intelligence artificielle, mais en fait, on va parler plutôt d’automatisation. Automatisation, là, vraiment des tâches à travers de la robotisation et non nécessairement l’automatisation de processus à travers le logiciel, bien que les deux sont interliés. Mais avec nous, on aide beaucoup de gens, beaucoup d’entreprises à réfléchir à ça. Et une question, je suis sûr que tu obtiens la même question qui revient souvent, c’est : est-ce qu’on devrait automatiser nos opérations. Et l’autre question, c’est : si on doit le faire, c’est quand est-ce qu’on devrait le faire ? Et moi, personnellement, je suis rendu à un point où, au lieu d’en débattre avec eux, j’y vais tout de suite avec une réponse ce qui est : oui, vous devriez considérer automatiser des portions de vos opérations. Et quand ? C’est immédiatement. Ce n’est pas plus tard. Puis, on peut parler de pourquoi, mais je suis rendu convaincu vraiment que oui, il faut automatiser et il faut entreprendre ça maintenant. 

 

[00:01:53.300]  

Quand je dis maintenant, ça ne veut pas dire qu’il faut que ça soit opérationnel dès l’instant, mais c’est parce qu’il y a tellement d’éléments qui pressionnent que lorsqu’une organisation décide de prendre des actions pour progresser vers une forme X d’automatisation, on est potentiellement encore loin du but. 

 

[00:02:16.740]  

Exact. Il y a un proverbe qui existe, que je t’ai déjà entendu dire, ce fameux proverbe-là. Oui, tu l’as déjà dit. Le meilleur moment pour planter un arbre, c’était il y a 20 ans. Le deuxième meilleur moment, c’est maintenant. Je pense que c’est vrai également avec l’automatisation L’idée est de… Comme tu l’as dit, il y a un long cheminement. Du moment où est-ce qu’on décide de prendre les démarches nécessaires pour automatiser, tu l’as dit tout à l’heure, on ne claque pas des doigts, puis c’est fait. Il y a énormément d’étapes qui viennent entre temps. Il faut se préparer à cette automatisation-là. Il y a des bases qui doivent être présentes et nécessaires pour même espérer pouvoir automatiser nos processus. C’est un cheminement qui se fait sur une longue période de temps. Oui. 

 

[00:02:55.610]  

En passant, le proverbe de l’âble, ça ne vient pas de moi. Non, je sais que ce n’est pas… Je Je l’ai entendu, mais en effet, je pense que c’est bon. Tu l’utilises de temps en temps. Oui, en effet. Puis, peut-être même avant de parler des prérequis, on pourrait toucher sur pourquoi est-ce que maintenant on peut répondre avec, peut-être pas avec certitude, mais avec quand même beaucoup d’autorité que du moins, il faut se pencher sérieusement à toute organisation en distribution en chaîne d’approvisionnement doit sérieusement commencer à réfléchir à cet aspect-là, parce qu’on est en train de dire que c’est inévitable. C’est ça, je ne sais pas si tu veux élaborer ça. 

 

[00:03:40.500]  

Oui, absolument. Les raisons qu’on évoque souvent pour automatiser certains processus, je pense que tout le monde l’entend également, c’est le manque de main d’œuvre. Souvent, les entreprises ont des besoins qui grandissent, les entreprises connaissent la croissance, donc c’est une bonne chose à voir. Mais Évidemment, il faut que notre main d’œuvre puisse tenir le cap avec cette augmentation des volumes, cette augmentation de la croissance. Et dans certains cas, ça peut être très difficile de grandir au même rythme que la demande avec la main d’œuvre. Donc, c’est là où des solutions comme l’automatisation permettent d’en faire plus avec le même nombre de ressources ultimement. C’est quelque chose qui est intéressant pour ces entreprises-là, c’est vraiment être capable d’aller répondre à la demande du marché sans devoir accroître ses effectifs. Donc ça, C’est évidemment un des éléments qui est très important, qui est très intéressant pour les entreprises, ce qui propulse le besoin et le vouloir de l’automatisation. Il y a aussi, on parle de la productivité, les tâches, etc. Il y a l’aspect également, le terme m’échappe, mais la superficie disponible. Il y a des entreprises qui ont un endroit stratégiquement défini, mais qui, avec la croissance, ça peut commencer à être serré dans leurs espaces. 

 

[00:04:59.280]  

Ils ne veulent pas carrément, ils n’ont pas nécessairement le loisir d’agrandir ou de déménager. Ils ne veulent pas nécessairement perdre cet emplacement stratégique qui, parfois, peut également être lié justement à la main d’œuvre. C’est près d’un centre urbain, c’est facilement accessible en transports en commun. On entend souvent les entreprises dire: Je ne peux pas bouger d’ici, je vais perdre la moitié de ma main d’œuvre. C’est là où l’automatisation permet également d’aller densifier l’entreposage où en fait, on peut en faire plus au même titre qu’on peut en faire plus avec les mêmes effectifs, on peut en faire plus avec les mêmes espaces. Ça, c’est un autre élément qui est C’est intéressant du côté automatisation qu’on entend souvent, qui peut propulser encore une fois ce besoin d’automatiser. 

 

[00:05:36.080]  

Oui, tu apportes deux points. Celui de la main d’œuvre, je pense que le monde est tanné de l’entendre parce qu’il n’y a rien de nouveau là-dedans, mais on peut être tanné de attendre, mais on est encore plus tanné d’avoir de la difficulté à composer avec ça. Ceci dit, au Québec, avec sept centres de distribution d’Amazon qui ne sont plus là, il y a peut-être un peu de main d’œuvre qui s’est libérée. Mais ceci dit, c’est que la démographie aussi fait en sorte que ce n’est pas un problème qui va se régler grâce aux naissances naturelles. Ce n’est pas passager, mais bien un défi avec lesquels les entreprises doivent composer pour un horizon assez important. L’autre point que tu touches, tu parles de productivité. Je n’ai pas nécessairement les chiffres, mais je pense que la productivité au Québec aussi est assez stagneante. Si on parle, on pense au PIB par per capita, ça ne s’est pas amélioré beaucoup au cours des nombreuses dernières années. Alors quand tu parles de faire plus, que ce soit à travers une croissance ou tout simplement être plus productif dans nos activités, même si cette croissance n’est pas nécessairement très agressive, c’est là où est-ce qu’on veut viser à éliminer les tâches sans valeur ajoutée. 

 

[00:07:06.550]  

En même temps, éliminer des tâches sans valeur ajoutée ou faites par les humains, c’est un concept qui est bien accepté à travers le système d’information et les gens le font. Mais là, quand on commence à penser à des tâches physiques, c’est le même genre de mentalité qu’il faut appliquer. Si on parle de… On va dire qu’on a convaincu tout le monde. Tout le monde est convaincu. Demain, tout le monde commence à voir qu’est-ce qu’il doit faire pour l’automatisation. Mais pourquoi est-ce qu’on dit: OK, Oui, automatisé, mais pourquoi maintenant? Pourquoi… Moi, peut-être, je ne vois pas le besoin immédiatement. Peut-être que je ne sais pas qu’est-ce que je vais faire. Pourquoi est-ce que je devrais commencer à réfléchir à ça plus tôt que tard C’est une excellente question. 

 

[00:08:01.480]  

Je pense du fait, on a même la discussion. La discussion qu’on a en ce moment en est un exemple. Je pense qu’il y a de plus en plus d’entreprises qui commencent à réaliser ce dont on est en train de parler. Donc, pour rester compétitif, tout simplement mieux vaut s’y prendre tôt que tard. Parce que si les acteurs et les compétiteurs dans un certain marché commencent à être nettement plus productifs, à avoir des niveaux de services nettement plus intéressants que ceux qu’on offre, il y a un certain danger associé à ça également. Donc ça, c’est un des éléments. L’autre point, c’est juste que tout simplement, c’est très long comme processus. Du moment où on dit: Moi, je veux automatiser, je veux mettre la robotisation dans mon centre pour être plus efficace, pour justement réduire la nécessité de continuer à embaucher au même rythme que je fais en ce moment. Il y a plusieurs étapes qui doivent avoir lieu pour y arriver. La première, selon moi, étant une, où est-ce que c’est établir les bases pour permettre à même penser à l’automatisation robotisation, c’est-à-dire avoir des bons systèmes d’informations en place, avoir un bon WMS robuste. Parce que sans WMS ou sans fonctionnalité WMS dans un centre, c’est un peu utopique de croire que je peux aller faire de la robotisation complexe pour optimiser mes tâches de préparation de commandes, de mise en localisation. 

 

[00:09:17.660]  

Et un projet WMS en soi, c’est un projet d’envergure qu’il faut préparer, qui peut prendre, je dois dire un à deux ans, du moment où est-ce qu’on commence à penser à la sélection, établir un cahier de charges, comprendre les besoins qu’on a de ce côté-là, faire la sélection d’un partenaire et mener à bien le projet, ça peut être très long. Même établir les bases pour commencer à envisager de l’automatisation, ça peut être très long. Quand je parle d’établir les bases, ici, je fais vraiment allusion au WMS qui est nécessité. 

 

[00:09:47.990]  

On va même aller avec l’ERP qui pourrait aussi nécessiter une mise à jour. Ce qu’on dit, c’est: OK, on voit, on est… Je ne sais pas On distribue auprès de détaillants et la période forte est dans 10 à 11 mois. On vient d’en passer une et puis on se dit: OK, je vais être prêt pour la prochaine. Et quelques moi, une fois qu’on a passé quelques mois dans nos évaluations, nos recherches, on réalise en fait que non, non, on vient potentiellement de s’ajouter à un autre projet et je viens déjà de manquer, de repousser les gains que je peux avoir grâce à des améliorations au niveau de l’automatisation, vont être poussées à l’année suivante. Ça, ça change beaucoup. Puis, j’ajouterais le fait que oui, on parle de WMS. Encore à ce jour, il y a plusieurs entreprises qui ne sont pas bien équipées, si on peut dire, ou qui ne font pas l’usage idéal de leur système. Donc ça, ça doit être soit amélioré ou remplacé. Mais quand on vient mettre de l’automatisation dans un centre, là, il y a aussi des composantes qui touchent. Là, on va lancer d’autres acronymes, que ce soit le warehouse execution system, le warehouse control system, le material flow system. 

 

[00:11:14.270]  

Ce sont toutes C’est d’autres couches de logique qui viennent s’intégrer dans l’écosystème software et hardware. Et puis, si on n’a pas les compétences à l’interne ou c’est la première fois qu’on compose avec ça, là encore, ça peut venir rajouter une charge et des apprentissages nécessaires et encore ultimement des délais. 

 

[00:11:46.240]  

Oui, puis même si je veux pousser ça plus à l’extrême, en ce moment, nous, on fait un projet, on aide un client à mettre en place un système automatisé dans son centre. Eux, ils ont engagé des ressources spécifiquement pour ce projet-là Ça peut aller jusque-là, dire: Écoute, on n’a pas les ressources nécessaires en ce moment, on n’a pas les compétences nécessaires en ce moment chez nous, on va aller trouver les bonnes ressources. C’est un processus de: Tu affiches un poste, tu portes des entrevues, tu embauches. Il y a ça aussi à réfléchir. On n’y pense pas instinctivement, mais tu peux aller chercher justement une expertise que tu n’as pas en ce moment, ça peut également engendrer des délais dans un tel projet. Oui. 

 

[00:12:21.980]  

D’autres éléments qui rajoutent. Parce que là, vu qu’on a convaincu à peu près tout le monde que c’est le temps de le faire, le monde, effectivement, vont se garrocher chez auprès des… Je vois au-dessus de l’indice. Oui, c’est ça. Mais c’est parce que les fournisseurs, quels qu’ils soient, petits, moyens, gros, eux aussi, ils ont… Comment on dit? Je m’excuse de l’anglais, mais un book of business et puis avec une accélération de la demande pour leurs produits, que ça soit nouveau logiciel ou robotisation, eux aussi, ils doivent mettre à jour et augmenter leur capacité de production et d’implantation. Alors, il y a peut-être des fils d’attente qui commencent à se créer, right? Oui, absolument. Alors, ça, c’est un autre point à considérer. Une fois que notre projet est clair, on sait où est-ce qu’on s’en va, ça ne veut pas dire qu’on va trouver ce qu’on a besoin. Ce n’est pas comme rentrer dans un magasin puis ressortir avec. 

 

[00:13:22.530]  

Non, non. Exactement. Ces délais-là peuvent être longs. Comme tu l’as dit, c’est un cahier de commandes. Eux, ils ont des slots de production, ils ont tous des échéanciers associés à chacun des projets. Fait que s’il ne peut pas rentrer la portion de ton projet au bon endroit, ça te repousse et ça peut repousser de plusieurs mois, dans le fond, ces projets-là, tout simplement en raison de la capacité de ces fournisseurs à fournir ces solutions-là. L’autre élément, c’est… Supposons qu’encore une fois, le projet débute, on a été mis dans la cellule de production de ces fournisseurs d’automatisation-là. Il y a un aspect de… Il y a une étude à affaires. Avant de se lancer dans ces projets-là, il y a une étude à faire. Tu l’as dit tout à l’heure, il n’y a pas de solution magique qui fait qu’on peut automatiser 100% de nos processus. Les odds are que je vais avoir… C’est la règle du 80/20, ultimement. Peut-être que dans mon système automatisé, un système qui peut accepter 100% de mises qu’il y a, par exemple, ça a des coûts faramineux sans ajouter beaucoup d’intérêt au ROI, ultimement. Ça ne va pas sauver énormément d’heures de travaille, mais potentiellement qu’il y a une étude à faire pour dire: Écoute, on va juste prendre une sous-catégorie de ces produits, les plus petits produits par exemple, qui génèrent beaucoup de lignes de commandes tout de même et aller automatiser cette portion de ma business. 

 

[00:14:42.950]  

Donc, toute cette analyse-là Il faut vraiment la peine d’être faite de manière détaillée avant de se lancer dans un tel projet, parce que ça peut changer significativement les solutions qu’on regarde et les ROI sur les solutions qu’on regarde également. Donc, il y a tout l’aspect étude pour se donner une idée de quoi devrait avoir l’air le système, c’est quoi ça taille. Comme tu le sais, il y a énormément de systèmes en ce moment sur le marché qui remplissent des fonctions similaires. On a juste à penser à la pige unitaire, par exemple. Il y a plusieurs systèmes qui existent aujourd’hui, des systèmes de type good des personnes qui répondent aux besoins de pige unitaire. Pourquoi un versus l’autre? Ça remplit la même fonction. 

 

[00:15:21.360]  

Là, tu ne parles pas d’un fournisseur versus l’autre, mais vraiment le type de système. 

 

[00:15:24.340]  

Des systèmes eux-mêmes, il y en a qui sont… Je n’en nommerai pas, mais des bacs qui ont empilé les uns sur les autres alors qu’il y en a d’autres, c’est dans des palettiers, puis chaque bac est accessible. C’est des petites distinctions, mais ça vaut la peine d’être étudié en détail pour vraiment avoir la solution la plus appropriée et qui correspond le mieux avec le profil de commande de l’entreprise. 

 

[00:15:42.150]  

Ça me fait penser à quelque chose parce qu’on a rapidement tombé dans le vif du sujet sans nécessairement parler de qu’est-ce que automatisation, robotisation veut dire. Si on ne prend pas le temps d’en parler un petit peu, peut-être que l’auditoire peut s’imaginer que j’ai ce centre-là qui est 100% automatisé. J’ai des robots partout, des robots ou des grues. C’est dur de trouver les termes français, la dame, mais des shuttle systems. Ce n’est pas nécessairement ça qu’on dit. En fait, ce n’est pas ça du tout qu’on est en train de dire. On est en train de dire qu’on doit trouver les opportunités d’éliminer certaines certaines tâches, que ce soit des déplacements, que ce soit de la manipulation répétitive. Et ça peut être aussi simple — je vais prendre un autre anglicisme — de mettre en place un put-wall. On imagine que On est un distributeur qui expédie vers des magasins, mais là, de plus en plus, nos activités de commerces en ligne, de livraison directe aux consommateurs, augmentent significativement. Et quand j’avais 50, 75 commandes à remplir par jour, ça se faisait bien, mais là, quand tu arrives à 200, 300, 500, 1 000 commandes par jour, c’est une autre paire de manches. 

 

[00:17:09.560]  

Il y a des systèmes qui existent, des solutions qui existent, qui vont permettre de traiter ce volume-là beaucoup plus efficacement, encore là, sans ajouter une armée de personnes qui doivent arrêter ce qu’ils font pour travailler sur ça. Puis le put-wall, sans nécessairement tomber dans le détail, est un type de solution qui n’est vraiment pas coûteuse, simple, mais qui permet des gains assez importants. Même de par sa simplicité, ça reste une solution qui, encore là, doit avoir une base… L’organisation doit avoir une base logicielle qui lui permet de mettre ça en place. 

 

[00:17:55.060]  

Exactement, qui permet d’aller piger plusieurs commandes à la fois. Ce n’est pas tous les systèmes qui permettent de faire ça Ici, tu as un pot de wall, mais que tu ne peux pas piger plusieurs commandes à la fois, ça ne sert à pas grand-chose ultimement. 

 

[00:18:05.910]  

Donc, on ne dit pas nécessairement tout automatiser, mais vraiment de trouver quelle portion des produits offerts ou de notre inventaire ou de nos activités qui mériteraient ça. Comme tu dis, évidemment, il y a une analyse de retour sur investissement qui doit être fait encore là, où est-ce qu’il ne faut pas s’attraper s’attendre, en tout cas pas encore, s’attendre à ce que c’est des solutions qui se payent en deux ans. Mais en même temps, si on a des solutions qui se payent plus en cinq, six, sept ans, il ne faut pas les éliminer parce qu’en fait, les critères qui justifient de mettre ça en place évoluent aussi, comme on parlait. C’est ça où je ne suis pas capable de rencontrer la demande. Et à un moment donné, à plus long terme, ça Ça peut faire très mal à l’organisation. 

 

[00:19:01.830]  

Exactement. Encore une fois, quand on se demande, parce que tu l’as dit, l’idée, on n’est pas en train de mentionner qu’il faut automatiser 100% des processus, c’est utopique. L’idée est vraiment de se dire: Qu’est-ce que je devrais faire? Une bonne piste de solution pour C’est-à-dire qu’est-ce que je devrais songer à automatiser? C’est des tâches qu’on trouve bien désagréables à faire. Et même ça, ça ne veut pas dire qu’on va être capable de l’automatiser ou des tâches qui demandent énormément d’efforts. C’est vraiment ça. Pour avoir Je suis encore le thermo anglophone, le biggest bang for your buck, ça serait: OK, si j’ai énormément d’employés qui sont dédiés à telle tâche spécifiquement, est-ce que ça vaut la peine de l’automatiser? Si à mes retours, par exemple, j’ai eu un seul employé, c’est un processus relativement simple, ça ne vaut peut-être pas la peine d’investiguer énormément, mais si j’ai un processus de pige unitaire, par exemple, où j’ai 50 employés qui font ça, 75 employés qui font ça, ça vaut la peine d’aller se pencher sur ces questions-là. Je dis 50, 75, ça pourrait être beaucoup moins. Ça pourrait être une vingtaine d’employés, 15 employés Ça vaut la peine de commencer à regarder ça. 

 

[00:20:04.330]  

Ok. Peut-être conclure avec ça. Encore là, je sais qu’on a convaincu à peu près tout le monde, mais la question devient… Ok, je commence par quoi? C’est quoi à très haut niveau une feuille de route qui me dit… Pour commencer à réfléchir, parce qu’on pourrait être tenté d’appeler des fournisseurs qu’on connaît parce qu’on a vu le nom. Évidemment, là, on encourage tout le monde à ne pas commencer à faire des choix en fonction des efforts marketing que déploient ces organisations-là. Mais vraiment, comme on a dit, c’est des transformations d’organisation, puis comme n’importe quoi d’autre, ça doit être fait avec beaucoup de diligence. Donc, est-ce qu’on appelle des fournisseurs? Qu’est-ce que je dois faire? 

 

[00:20:54.500]  

Je pense, puis là, évidemment, je vais avoir l’air biaisé dans ce que je vais dire. 

 

[00:20:57.960]  

Parce que tu l’es. 

 

[00:20:59.130]  

Mais Mais ultimement, avant d’aller parler à des fournisseurs, puis évidemment, je ne prête aucune mauvaise intention aux fournisseurs d’automatisation, ils sont très bons dans ce qu’ils font, mais ultimement, ils connaissent leur monde à eux. Évidemment, ils n’offrent peut-être pas toutes les solutions. Donc d’aller voir des experts qui eux connaissent tout ce qui se fait sur le marché, ça donne une meilleure vision en début de projet quand on a un monde de possibilités à vraiment rapidement cibler ce qui peut être une bonne technologie. Premièrement, c’est vraiment se regarder dans le miroir. Est-ce que j’ai l’infrastructure une infrastructure digitale, par exemple, en ce moment, qui me permettrait même de mettre tel type d’automatisation? Si la réponse est non, c’est sûr que c’est la première étape, comme on en a parlé. Donc vraiment faire peut-être un audit de son infrastructure technologique, comprendre est-ce que je suis très loin, je suis proche, est-ce que c’est faisable avec ce que j’ai en ce moment. Ça, ce serait, selon moi, le premier élément. Deuxième élément, encore une fois, c’est ça, c’est en parlant des experts, être capable de comprendre. Mais regardez, ce qui est logique à un haut niveau, sans rentrer dans un niveau de granularité incroyable, de un modèle détaillé qu’on pourrait implanter le lendemain. 

 

[00:22:03.560]  

Ce n’est pas ça l’idée, c’est vraiment dire que si je regarde ça un peu plus haut niveau, froidement, quel genre de technologies seraient logiques pour moi? Avec l’aide d’experts, on peut aller chercher ces réponses-là. Ensuite, on peut comparer les différentes technologies qui existent sur le marché, aller voir différents intégrateurs, différents fournisseurs d’automatisation, puis voir ultimement qu’est-ce qu’ils nous proposent. Ça, selon moi, ça serait la démarche à suivre logique pour s’assurer, un, qu’on n’investit pas trop, qu’on n’automatise pas tout, c’est illogique. Trouver le bon niveau d’automatisation, trouver les bons processus ou les bons produits ultimement à automatiser et trouver les bonnes technologies sur le marché qui pourraient adéquatement répondre à cette demande. Moi, ça serait un peu ça le roadmap initial que j’établirais. Bien sûr, ça, c’est préalablement à un projet d’implantation. Éventuellement, on choisit un partenaire, il y a un PO qui est signé et le projet d’implantation débute. Mais vraiment, si on regarde ça avant un projet d’implantation, ce serait ça les étapes que je sais qu’en seraient. 

 

[00:23:02.610]  

Ok. Donc, on dit: penchez-vous sur ça dès maintenant ou commencez à vous y intéresser sérieusement, parce que c’est les défis ou les Même les conséquences de ne pas considérer l’automatisation vont devenir un réel problème et ça n’ira pas à 100 000 €. Après, assurez-vous, s’assurer, ça se fait en parallèle. Comme tu dis, il faut déterminer qu’est-ce qui semble adéquat pour notre entreprise, pour notre profil opérationnel. Qu’est-ce qui semble adéquat et est-ce qu’on est capable de le justifier. Même si on dit que les retours sur investissement, les périodes de retour peuvent être allongées, évidemment, il y a des choses que c’est un non catégorique. Une fois qu’on a une bonne idée là-dessus, c’est: est-ce qu’on est prêt à recevoir? On est prêt au niveau des logiciels? Est-ce qu’on est prêt au niveau des compétences internes? Est-ce qu’on est prêt au niveau de la capacité qu’on va être capable de continuer nos opérations actuelles et de mettre de l’effort sur ça? Parce que n’importe quel projet de transformation, ça ne peut pas être prendre nos meilleures ressources puis leur dire: Rajoute ça à tes tâches, tu feras ça en fin de journée, ça ne fonctionnera pas. Exactement. 

 

[00:24:25.300]  

Un autre point que j’ai C’est ce que j’ai oublié de mentionner tout à l’heure. 

 

[00:24:31.330]  

Quand on pense à justement cette automatisation-là, dans plusieurs cas, c’est un mode de préparation. Les gens se disent, par exemple, en ce moment, je dessert au commerciaux de taille, j’ai quelques magasins, j’envoie à mes magasins. Éventuellement Comment je veux introduire un canal de vente en ligne dans mes opérations. Ça, ça peut être quelque chose qui propulse le désir de vouloir automatiser. Quelque chose aussi que je mentionnerais, c’est il y a un aspect être prudent, parce qu’on a beau avoir des visions de grandeur, on a l’impression que ce canal de vente, par exemple, va avoir des volumes incroyables, ça va exploser et on le souhaite à nos clients, évidemment. Mais dans l’optique où on va bâtir un système, on désigne un système en fonction de ça et que les volumes ne se rendent jamais nécessairement où est-ce qu’ils sont, c’est là où peut-être on va se dire… 

 

 

[00:25:20.800]  

Oui, parce que ça, ça peut devenir même très dangereux. Tu as des actifs qui se retrouvent sur ton bilan, qui sont sous-utilisés. Ça, ça fait extrêmement la performance financière d’une entreprise. 

 

[00:25:32.720]  

Ce qui aussi pousse dans la direction de travailler avec des systèmes qui sont flexibles et facilement évolutifs. Et même dans la conception de ces systèmes-là, pas y penser: Je vais te mettre dans un coin de mon entrepôt, il y a un mur là, puis il y a un mur là que je ne peux pas agrandir. Vraiment, garder l’aspect évolutivité et flexibilité lorsqu’on pense à ces solutions-là, qui est aller avec un système un peu plus discret dans un premier au premier temps, voir comment la business peut évoluer et par la suite, facilement accroître ce système-là, lorsque les volumes se rendent où est-ce qu’on pense qu’ils se rendraient. Ça, c’est un autre élément important, je crois, quand on a des réflexions par rapport à ces systèmes. 

 

[00:26:12.810]  

Oui, parce que d’arriver, de démarrer les opérations avec un système qui a une taille ou une capacité qui est quasi parfaite par rapport au volume qu’on veut traiter, c’est quasi impossible à réussir. Soit qui va être un peu trop gros, soit qui va être un peu trop petit. Si c’est un peu trop gros ou un peu trop petit, ça, c’est correct. C’est s’il est beaucoup trop gros ou beaucoup trop petit, qu’on va être pénalisé d’une manière différente dans un cas comme dans l’autre, mais qu’on va être pénalisé. Puis là, on va dire: J’ai mis beaucoup d’efforts, beaucoup de sueur, beaucoup de capital dans tout ça, puis je n’ai pas ce que je veux. Finalement, on est en train de dire: Vite, mais prenez votre temps. Donc, vite pour s’y lancer, mais Après ça, il faut le faire comme il faut, évidemment. 

 

[00:27:04.260]  

Absolument. Pour compléter, j’avais une question pour toi. J’étais curieux de te la poser. 

 

[00:27:11.440]  

Il va peut-être falloir couper ça. 

 

 

 

[00:27:13.320]  

Peut-être. Jeremy est excellent à son travail. La question que j’avais pour toi, maintenant qu’on voit de plus en plus, je vais appeler ça la démocratisation d’automatisation, on en voit de plus en plus d’entreprises qui se lancent là-dedans, il y a des nouveaux joueurs assez fréquemment. Comment est-ce qu’on devrait naviguer, en fait, des nouvelles technologies versus… Prendre un leap of fate versus se dire: Je vais aller avec une technologie qui est plus vieille, mais tout de même très éprouvée, des technologies qui ont des 500 systèmes dans le monde, 1000 systèmes dans le monde. Comment est-ce que Comment est-ce que les entreprises devraient naviguer ce risque-là, d’y aller avec la nouvelle technologie peut-être un peu plus performante versus quelque chose qui a été éprouvé. Comment? 

 

[00:27:54.190]  

Ce que je perçois dans ta question, c’est que des fois, on se retrouve avec nos clients où tout semble bien, la solution, le prix, l’équipe, mais notre client ou l’opérateur a une certaine réserve ou est inquiet du fait que le fournisseur qui est considéré n’a pas nécessairement beaucoup d’installations localement ou où est-ce que je peux me sentir de me sentir que je ne suis pas un guinea pig. On rencontre littéralement ça. Des fois, c’est dommage parce que la solution fonctionnerait, puis on décide d’aller avec un autre fournisseur qui est plus établie, mais qui, ça ne veut pas dire qu’il va fournir une meilleure solution, encore là, pour plein de bonnes et moins bonnes raisons. Comment naviguer ça? Une chose est sûre, c’est que je pense qu’il faut absolument considérer l’ensemble, comme tu dis, quand on a identifié les types de solutions qui pourraient être bonnes pour nous, il faut considérer l’ensemble des joueurs qui sont capables de le faire, même s’ils ne sont pas établis depuis de nombreuses années dans notre marché, il faut quand même les considérer parce que si on pense aussi au côté logiciel d’une chose, il il y a des choses qui peuvent être faites dans un autre pays et être quand même bien servies. 

 

[00:29:35.930]  

Il y a certaines tâches qu’on veut qui soient faites par du monde localement, mais il y a d’autres choses que c’est correct si c’est fait plus loin. L’autre chose, certaines de tes situations, on a vu: Je vais prendre tel fournisseur parce que justement l’offre qu’il a est très étendue et donc je vais toujours pouvoir aller avec eux quand je vais vouloir ajouter des morceaux. J’ai automatisé ma pige, là, je veux automatiser les déplacements de mes palettes sur les quais, il y a tout ça. Ça aussi, cet argument-là pourrait être valide ou l’était, mais je crois l’est de moins en moins parce que du côté logiciel, il y a de plus en plus d’avancements dans ce que Gartner réfère au multi-agent orchestration, le MAO. Oui, le MAO. Il y a des couches logicielles qui permettent que la synchronisation ou la coordination, ou en fait, je devrais prendre le terme l’orchestration des différentes solutions, est optimisée. Cet argument-là où c’était vrai que deux fournisseurs, d’avoir plusieurs fournisseurs pour plusieurs solutions sur une même opération rendait la chose très, très complexe, c’est de moins en moins vrai. 

 

[00:30:54.670]  

Parce que ces Mao, ces multi-agent orchestration platforms, ce que tu dis, c’est non seulement elles ont une fonction d’aller faire l’orchestration, donc s’assurer qu’on est le plus optimal possible avec les équipements robotisés, mais elle est capable de s’assurer que divers systèmes de divers fournisseurs communiquent ensemble. 

 

[00:31:12.380]  

Oui, donc d’être agnostique aux fournisseurs et plutôt de traiter un workflow, si on peut dire, un processus de façon pas uniforme, mais je ne trouve pas le bon terme. 

 

[00:31:27.870]  

Tout les systèmes vont justement aller créer ce certain log de tâches. Lui, il va regarder ça indépendamment de sa VNK, il va s’assurer de prioriser les différentes tâches pour justement avoir une meilleure utilisation des équipements. 

 

[00:31:39.160]  

Oui, c’est ça. Je pense que le leap of faith est quand même valide avec quand même certains safe guard rails, on peut dire, certaines bornes de sécurité. Mais parce que l’autre chose, tu me fais penser à d’autres choses qu’on voit, on a des clients qui disent: OK, mon choix est fait, je veux le confirmer, je veux voir dans mon processus de diligence, je veux voir d’autres opérations comme les miennes, juste pour m’assurer que le fournisseur est capable de livrer Là, des fois, on dit: Je veux voir quelqu’un de local dans mon industrie avec une taille similaire à la mienne. Peut-être en Europe, mais ici au Québec, mais même à plusieurs endroits en Amérique du Nord, on n’est pas encore… Je ne vais pas dire qu’on est au balbutiement, mais il y en a plus à faire que ce qui a été fait. Ce que je veux dire par là, le point m’échappe, mais c’est dire: Oui, c’est ça, il faut accepter de, quand je vais faire des visites de site, que je vais peut-être devoir voyager un peu plus loin, puis que ça, en soi, ne devrait pas être un point négatif. S’ils ont été capables de le faire en Ohio, ils devraient être capables de le faire ici. 

 

[00:33:00.440]  

Absolument. 

 

[00:33:01.800]  

Parfait. Peut-être le dernier point dont je vais parler, mais ça, c’est vraiment- Je pensais que c’était fini. 

 

[00:33:06.130]  

Je pensais qu’on avait fini. 

 

[00:33:08.870]  

Ok, vas-y. Je le plaguais. Le dernier point que je vais faire, c’est qu’évidemment, on parle d’automatisation, il y a un écosystème énorme de solutions qui existent. On en a parlé en long et en large aujourd’hui. Il y a évidemment des plateformes qui existent pour aller voir ce qui se fait sur le marché. ProMat est une conférence, je peux dire, un trade show qui a lieu à chaque année qui aura lieu du 17 au 20 mars à Chicago. D’ailleurs, LIDD, on va y être, donc c’est sûr, on essaie de rester au courant de ce qui se fait sur le marché, ainsi de suite, trouver des solutions pour nos clients qui sont logiques. Les gens qui nous écoutent, si vous y êtes, peut venir nous visiter. Notre boot, je ne le connais pas, mais Johnny va le mettre juste ici. 

 

[00:33:51.110]  

Oui, parce que ProMat, c’est en effet, après, là, on est là à en parler, mais de le voir ajoute quelque chose de réel à tout ça. C’est quand même assez surprenant. Oui, il y a des technologies qui sont encore… Ils ont peut-être passé le stage de recherche et développement, mais l’application n’est pas encore bien établie On pense à de plus en plus des robots humanoïdes. Mais encore là, les investissements qui sont faits vont mener à quelque chose, mais de le voir, ça ajoute du réel et aussi pour voir des technologies qui existent, qui sont établies depuis longtemps. Cette conférence-là est définitivement une qui est très prisée par les opérateurs. C’est très bientôt? 

 

[00:34:41.270]  

Oui, 17 au 20 mars. 

 

[00:34:42.800]  

17 au 20 mars. Ok. Parfait. Merci David. Merci Raphaël. Ciao, à la prochaine. Salut. 

 

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